DSK ayant annoncé sa démission, la compétition pour sa succession à la tête du Fonds monétaire international est officiellement lancée. Depuis plusieurs jours, des voix se faisaient déjà entendre. Notamment celle de l'Allemagne, dont les dirigeants multiplient les déclarations. Objectif: conserver la mainmise européenne sur le siège de directeur (mainmise depuis la création du FMI en 1945), en pleine tourmente sur les dettes grecques, irlandaises, portugaises, etc.
L'Europe se met en ordre de bataille
La chancelière allemande Angela Merkel pense ainsi qu'il y a «de bonnes raisons pour dire que l'Europe a de bons candidats».
Barroso, le président de la Commission européenne, veut un candidat européen «fort et compétent». Christine Lagarde juge que «toute candidature, quelle qu'elle soit, devra émaner des Européens, qui se rassemblent, tous ensemble».
Pour le ministre britannique du Commerce, le prochain patron du FMI devrait être issu de la zone euro. «Si ce n'est pas le cas, quelqu'un de l'Asie de l'Est qui a eu de très bons résultats en gestion économique» serait légitime, a-t-il estimé.
La candidature Lagarde gênée par l'affaire Tapie...
La ministre française de l'Economie apparaît comme une candidate très sérieuse. «Une favorite émerge pour prendre la