Le gouvernement souhaite que Renault engage une refonte de sa direction à la faveur du remplacement de son numéro deux après le scandale de faux espions qui a secoué le constructeur automobile, a affirmé lundi le quotidien Les Echos.
Patrick Pélata, qui a démissionné de ses fonctions en raison du scandale, pourrait être remplacé par Carlos Tavares, l'actuel patron des activités de Nissan sur les continents américains, qui est soutenu par le patron du groupe Carlos Ghosn et son conseil d'administration, rapporte le quotidien.
Il a déjà rencontré le cabinet du ministre de l'Industrie, Eric Besson, le 9 mai, et celui de la ministre de l'Economie Christine Lagarde le 20.
Tavares s'est effectivement rendu au ministère de l'Industrie, a-t-on appris dans l'entourage du ministre. Le cabinet de Christine Lagarde n'était pas en mesure de répondre à l'AFP lundi en début d'après-midi.
Mais l'Etat, qui est actionnaire à hauteur de 15,01% de Renault, entend profiter de cette désignation pour obtenir une refonte de l'organigramme et de la gouvernance dans l'objectif de davantage peser sur la stratégie industrielle du groupe et de limiter quelque peu l'autonomie de Carlos Ghosn.
Selon Les Echos, les fonctions de Patrick Pélata pourraient être réparties entre plusieurs personnes et le futur numéro deux pourrait si