Il est «désolé», mais ne s'excuse pas. Quand la «vérité sortira», il sera «disculpé». En attendant, Dominique Strauss-Kahn rappelle les «jalons clés» que le Fonds monétaire international a marqués sous sa direction… Le mail d'adieu, envoyé dimanche par DSK à ses anciens collaborateurs du FMI, est un bel exercice de communication, et tout sauf un acte de contrition. «Mais c'est normal, reconnaissait hier un collaborateur du FMI, résumant les commentaires échangés avec plusieurs collègues. Les gens sont assez intelligents au FMI pour comprendre que dans la situation où il est, s'il veut prouver qu'il est innocent, DSK ne peut pas vraiment faire autrement.»
Après que leur directeur général a été arrêté pour agression sexuelle, rappelant aussi qu’un précédent scandale avait peut-être été un peu vite étouffé en 2008, certains employés du Fonds auraient certainement souhaité davantage. DSK, qui a attendu la semaine dernière que les pressions du FMI et de ses actionnaires deviennent publiques avant de remettre sa démission, mercredi, aurait pu, par exemple, annoncer dans son mail qu’il renonce à toute indemnité de départ, vu le dommage infligé à l’institution.
Au lieu de cela, il rappelle sa gloire passée à la tête du FMI (« La réponse du Fonds à la crise a été très encensée», souligne-t-il) et se présente en victime : «Les derniers jours ont été extrêmement douloureux pour moi et ma famille, et je sais qu'ils l'ont é