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Lagarde se rapproche un peu plus de la tête du FMI

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La ministre des Finances Christine Lagarde présente sa candidature à la direction générale du FMI le 25 mai 2011 à Paris. (© AFP Bertrand Langlois)
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publié le 27 mai 2011 à 11h55
(mis à jour le 27 mai 2011 à 11h59)

Les Européens considèrent la nomination de Christine Lagarde à la tête du FMI comme acquise après l’appui de la secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton qui a salué sa candidature, selon un responsable européen en marge du sommet du G8 à Deauville (France).

«Lagarde, c'est fait», a-t-il affirmé vendredi à l'AFP.

Hillary Clinton a apporté jeudi un soutien remarqué à la ministre française des Finances, déjà adoubée par les Européens.

«A titre officieux et personnel, je suis très partisane de donner aux femmes qualifiées - ce qu'elle est bien sûr - l'opportunité de diriger des organisations internationales», a expliqué la secrétaire d'Etat, tout en rappelant que les Etats-Unis n'afficheraient leur préférence officielle qu'après la clôture des candidatures au FMI le 10 juin.

Selon le responsable européen, «il faudra trouver quelques compensations pour les Brics», le groupe réunissant les cinq principales puissances émergentes (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud), dans l'organisation du Fonds monétaire international.

Cette solution semble aussi avoir les faveurs de la Russie, qui a laissé entendre qu’elle pourrait soutenir la Française.

«Le président russe estime que les Brics doivent être mieux représentés dans la direction du FMI», a déclaré jeudi soir à Deauville la porte-parole de Dmitri Medvedev, Natalia Timakova.

Elle a aussitôt précisé que cela ne signifiait pas qu’ils devaient à tout prix occuper la fonction de directeur