San Francisco, été 2011. Son smartphone Android en poche, un étudiant de Berkeley, qui pratique le jogging et surfe régulièrement sur le sujet via Google, déambule sur Market Street, la grande artère commerçante de la ville. Soudain, son mobile vibre et le prévient qu'un magasin de sports, à deux rues de là, lui propose 40% de réduction sur un modèle de basket dernier cri. A saisir «just now», clignote le message avec une photo des chaussures.
Après les avoir essayées, il lui suffit de pointer son mobile en direction du terminal à la caisse pour régler son achat. En lui tendant son sac, la vendeuse le félicite d’avoir profité du rabais exclusif réservé aux utilisateurs de l’application Google Wallet. A peine sorti du magasin, le mobile se remet à vibrer. C’est le fast-food d’en face, qui essaie de l’appâter avec son wrap à l’avocat…
Depuis l’annonce jeudi par Google du lancement, cet été outre-Atlantique, de son service de paiement sans contact sur mobile, ce scénario n’est plus une fiction. A la différence des solutions actuelles de paiement utilisant la technologie NFC (Near Field Communication), comme celle testée à Nice depuis mai 2010, ce portefeuille version mobile entend promouvoir un nouveau modèle économique. Un modèle «Mo Lo», résume-t-on chez Google, combinant par la grâce de la géolocalisation internet, mobile et commerce local. Pour séduire les mobinautes, l’application comprendra un service de «couponning» avec des offres promotionnelles d’enseignes part