La ministre française de l'Economie, Christine Lagarde, s'est engagée lundi à Brasilia à "approfondir" la réforme du Fonds monétaire international (FMI) pour donner plus de poids aux pays émergents si elle était élue à la tête de l'institution financière.
"La grande priorité à venir est la poursuite de la réforme de la gouvernance et son approfondissement", a dit la ministre au cours d'une conférence de presse au côté de son homologue brésilien Guido Mantega.
Lagarde a réalisé une visite de quelques heures au Brésil, première étape d'une tournée dans les grands pays émergents visant à défendre sa candidature à tête du FMI.
Pour sa part, Mantega a souligné que le Brésil ne ferait connaître sa position qu'à la clôture des candidatures, le 10 juin. Le président de la Banque centrale du Mexique, Agustin Carstens, est également attendu à Brasilia, mercredi, pour tenter d'obtenir le soutien du Brésil à sa candidature.
"Ce que le Brésil souhaite, c'est que le programme de réformes décidées soit mis en oeuvre", a dit Mantega.
"Pour le Brésil, il est très important que le nouveau directeur s'engage envers un Fonds plus représentatif et plus fort, c'est-à-dire avec une plus grande participation des pays émergents", a insisté le ministre qui a affirmé que la règle de la nationalité pour diriger le Fonds était "dépassée".
Au cours d'un deuxième point de presse, Lagarde a déclaré que l'une des missions du FMI était d'assurer une