Une lueur d’espoir pour la Grèce. Le ministre des Finances, Georges Papaconstantinou, s’est dit hier confiant sur le versement de la cinquième tranche du prêt de 110 milliards d’euros consenti l’an dernier par l’Union européenne (UE), la Banque centrale européenne (BCE) et le Fonds monétaire international (FMI).
La Grèce a absolument besoin de cette tranche de 12 milliards pour éviter la cessation de paiements à court terme. Mais la Troïka des créanciers a menacé de couper les vivres si la Grèce ne faisait pas d'efforts supplémentaires. Ce qui retarde les négociations, dont la conclusion est attendue d'ici la fin de semaine. Car le non-versement de l'argent serait «un désastre» pour le pays, a prévenu Georges Papaconstantinou.
Les négociations semblent également progresser sur le deuxième dossier, encore plus préoccupant, du second plan de sauvetage de la Grèce. Une réunion d'experts de l'Union européenne va examiner aujourd'hui à Vienne le brouillon de rapport de l'UE, la BCE et le FMI consacré à l'état des finances hellènes. Selon l'hebdomadaire allemand Der Spiegel, ce document, dont la version définitive est attendue en fin de semaine, montrerait que la Grèce n'a tenu aucun des engagements budgétaires qui lui avaient été fixés en échange de l'aide. Ce qui rend de plus en plus improbable qu'elle puisse se financer normalement l'an prochain sur les marchés, comme le prévoyait le plan initial. Une nouvelle remise à flot est donc indispensable.
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