Le secrétaire d’Etat au Commerce extérieur, Pierre Lellouche, a reçu mercredi le directeur général d’Air France-KLM, Pierre-Henri Gourgeon, au sujet de la méga-commande d’avions que doit passer la compagnie cet été. Un rendez-vous d’une heure, qui n’a pas été confirmé officiellement, mais annoncé à l’AFP de source proche du dossier.
Depuis quelques jours, cette commande est devenue un sujet politique après la pétition de plus d'une centaine de députés demandant à la compagnie française de préférer les avions européens d'Airbus aux américains de Boeing.
Rien n’a filtré sur le contenu de l’entretien. Le secrétariat d’Etat au Commerce extérieur n’était pas joignable et Pierre-Henri Gourgeon n’a, de son côté, pas souhaité faire de commentaire.
Le porte-parole d'Air France-KLM rappelle, lui, que la compagnie «continue de mener le long travail en cours avec les équipes d'Airbus, de Boeing et des motoristes pour être en mesure de faire une proposition au conseil d'administration dans le courant de l'été».
A l'issue du conseil des ministres, le porte-parole du gouvernement, François Baroin, a, de son côté, estimé que «nous sommes dans un Etat de droit avec des règles européennes et mondiales avec l'OMC [Organisation mondiale du Commerce, NDLR]». Mais il a admis que «le gouvernement, en tant qu'actionnaire d'Air France-KLM, est at