Le Premier ministre grec, Georges Papandréou, a réclamé dimanche la confiance du Parlement pour pouvoir faire passer son plan d'austérité et obtenir une nouvelle aide internationale, faute de quoi la Grèce encourt la faillite.
"J'ai demandé le renouvellement de la confiance au gouvernement car le pays se trouve à un point crucial", a déclaré M. Papandréou à l'ouverture d'un débat sur la confiance au Parlement qui sera ponctué par un vote mardi soir.
Le Premier ministre socialiste, qui a remanié son gouvernement vendredi afin d'enrayer la fronde déclenchée par son programme d'austérité jusqu'au sein de sa majorité, a assuré "qu'un vote de confiance renforcerait la voix de la Grèce" et l'aiderait à négocier une nouvelle aide.
Marqué par la nomination d'un ténor socialiste et ancien rival de M. Papandréou, Evangélos Vénizélos, au poste clé de ministre des Finances, le nouveau gouvernement va tenter d'apaiser la grogne politique et sociale d'ici au vote crucial sur le plan d'austérité fin juin.
Le débat sur le vote de confiance coïncide avec une rencontre des ministres des Finances de la zone euro, dimanche soir et lundi, à Luxembourg qui devraient débloquer une cinquième tranche de crédit de 12 milliards d'euros et permettre au pays de passer l'été.
Mais L'Europe et le FMI pourraient débloquer le versement d'ici début juillet de seulement une partie de la prochaine tranche "un peu moins de 6 milliards d'euros d'ici au début du mois de juillet" pour maintenir le