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La Grèce a deux semaines pour adopter un nouveau plan d'austérité

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Le ministre grec des Finances Evangelos Venizelos (à gauche) avec son homologue belge Didier Reynders (à droite) et le président de l'Eurogroupe, Jean-Claude Juncker, le 19 juin. (© AFP Georges Gobet)
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publié le 20 juin 2011 à 17h13

La zone euro a donné lundi deux semaines à la Grèce pour adopter un nouveau plan d’austérité très impopulaire si elle veut obtenir l’argent frais dont elle a désespérément besoin pour éviter une faillite qui provoquerait une onde de choc mondiale.

Les ministres des Finances de la zone euro se retrouveront le dimanche 3 juillet pour finaliser l’aide à la Grèce, a annoncé lundi leur chef de file, le Luxembourgeois Jean-Claude Juncker, espérant que d’ici là le Parlement grec aura entériné un nouveau train de mesures d’économies et de privatisations.

Lors d’une première réunion dimanche à Luxembourg, les ministres européens ont en effet repoussé le déblocage de la prochaine tranche des 110 milliards d’euros de prêts promis l’an dernier à Athènes avec le Fonds monétaire international, dans le cadre d’un premier plan de sauvetage.

Ils exigent avant cela que le Parlement grec adopte, le 28 juin, un nouveau train de mesures d’économies et de privatisations.

Parallèlement, ils ont fait miroiter des aides supplémentaires à plus long terme, qui pourraient représenter une centaine de milliards d’euros et dont les grandes lignes sont aussi attendues pour début juillet.

Mais cela reste une déception pour Athènes, qui espérait l’annonce immédiate d’un déblocage des fonds.

Une plus forte pression

«On augmente la pression», a reconnu lundi le Belge Didier Reynders, c'est «aussi parce qu'il y a des précédents, on a connu des statistiques fausses en Grèce, on a connu beaucoup d'hésitations, je crois qu'il faut