Dormez tranquille, braves gens, la crise de la zone euro est sous contrôle. Il y a bien un problème grec, mais il est en voie de règlement. Tel est le message que les vingt-sept chefs d'Etat et de gouvernement ont voulu envoyer, à l'issue d'un sommet de deux jours qui a pris fin vendredi après-midi. «L'Europe a réagi avec une force et une unité dont beaucoup ne la croyait pas capable», s'est félicité Nicolas Sarkozy : «A chaque fois, on a trouvé la réponse, à chaque fois on a évité la catastrophe» au sein du Conseil européen, a-t-il assuré. Pour le chef de l'Etat, le bilan de dix-huit mois de crise est positif : «Deux pays sur trois ont été gérés et sont sous contrôle.» «La stabilité» de l'Irlande et du Portugal, placés sous parapluie européen, «n'a plus rien à voir avec ce qu'elle était il y a trois mois». En fait, si la crise s'éternise, c'est à cause de la Grèce, premier pays à avoir été coulé par les marchés, il y a un an. Retour sur les trois dossiers qui ont agité le sommet.
la Nouvelle aide à la Grèce
«La difficulté est très grande», a reconnu Sarkozy. «On a traité ce pays comme un pays développé avec des infrastructures, ce qui n’est pas le cas, analyse un diplomate français. Il faut lui redonner du temps.» Athènes doit donc adopter un nouveau plan d’austérité d’ici à la fin du mois, ce qui lui permettra de recevoir une aide de 12 milliards d’euros (somme qui constitue la cinquiè