Menu
Libération

Italie, Royaume-Uni, Portugal: l'Europe plongée dans l'austérité

Article réservé aux abonnés
Manifestants à Londres, contre la réforme des retraites, le 30 juin 2011. (Paul Hackett / Reuters)
par
publié le 30 juin 2011 à 15h23
(mis à jour le 30 juin 2011 à 18h26)

Adoption de plans d'austérité draconiens et manifestations contre la rigueur: d'Athènes à Londres en passant par Varsovie, les pays européens sont plongés dans la crise des dettes publiques qui menace l'existence même de la zone euro.

-> Consulter notre dossier: «L'Europe des "indignés"»

En Grèce, au lendemain d'une journée de violences urbaines qui ont marqué l'adoption d'un nouveau plan de rigueur draconien, aussitôt salué par l'UE qui craint une contagion de la crise à d'autres pays de la zone euro, le parlement a adopté la loi d'application dudit plan.

Il satisfait ainsi aux conditions posées par la zone euro pour la poursuite du soutien financier au pays.

Le Premier ministre George Papandreou, son ministre des finances Evangelos Venizelos à sa droite, vote le plan d'austérité, le 30 juin (AFP Louisa Gouliamaki)

Les rues d'Athènes étaient bouclées par la police, mais sans réédition des affrontements de la veille entre groupes de jeunes cagoulés et forces de l'ordre qui se sont poursuivis tard dans la nuit, faisant plus de 100 blessés.

La loi, dont l'UE avait fait une condition pour débloquer une nouvelle aide permettant à Athènes d'éviter la faillite, doit permettre de réaliser 28,4 milliards d'euros d'économies budgétaires en cinq ans, et d'engager pour 50 milliards de privatisations.

En Italie, le gouvernement de Silvio Berlusconi devait quant à lui adopter un nouveau plan prévoyant environ 47 milliards d'euros d'économies d'ici 2014 afin de parvenir à un quasi équilibre budgétaire et de rassurer des marchés qui craignent une contagion de la crise grecque.

Une cure de rigueur qui doit permettre au pays de tenir l'engagement pris à l'égard de