Le Parlement grec a adopté jeudi la loi d'application du nouveau plan-cadre grec d'austérité, satisfaisant ainsi aux conditions posées par la zone euro pour la poursuite du soutien financier au pays.
Selon le décompte officiel, le texte a été approuvé «sur le principe» par 155 députés sur 296 présents, soit tous les députés socialistes plus la député conservatrice Elsa Papadimitriou qui avait déjà apporté la veille sa voix au gouvernement pour l'adoption du plan-cadre d'austérité.
Toujours sur le principe, les 136 députés présents de l'opposition de droite et de gauche ont voté contre, tandis que cinq dissidents centristes de l'opposition conservatrice votaient blanc.
Alors que la procédure était compliquée par une combinaison de votes «sur le principe» et par articles du texte, Mme Papadimitriou avait d'abord été comptabilisée comme ayant voté contre le principe «car son micro était fermé lors de son premier oui», a expliqué une source officielle.
Mais le vote sur la cinquantaine d'articles de la loi, qui détaillent d'impopulaires mesures d'austérité, hausses d'impôts et privatisations à mener d'ici 2015, a été marqué par l'écart d'une députée socialiste, Chryssa Arapoglou, qui a voté «non» sur des dispositions relatives aux privatisations.
Le gouvernement socialiste avait déjà perdu un député lors du vote de mercredi, qui avait rejeté le plan d'austérité. Son exclusion du groupe parlementaire a réduit à 154 la majorité gouvernementale.
Les députés du g