Regardez bien ce regard légèrement en dessous, ces lèvres serrées sur un sourire crispé, cette pâle blondeur… La future princesse de Monaco, Charlene Wittstock, ne vous rappelle personne ? Non, pas Grace Kelly qui avait un petit air déluré sous son masque lisse. Mais Lady Di, bien sûr. Princesse prise dans un étau, étouffée sous le poids des conventions. Princesse au regard triste. Pour la deuxième fois en trois mois, médias et attrape-touristes vont s'enflammer ce week-end pour un de ces mariages princiers qui font rêver les petites filles et les vendeurs de mugs.
Mais, cette fois, le cœur n’y est pas. Et la lassitude n’explique pas tout. Quoi qu’on pense de l’événement, on ne peut s’empêcher de trouver poignantes (ou drôles) ces photos de Charlene et d’Albert, plantés à la pointe d’un rocher sans douceur, embringués dans une aventure qui n’en est plus vraiment une, comme secrètement épouvantés à l’idée de tomber à leur tour sous le coup de la malédiction des Grimaldi.
Saucisses. Rappelons en vrac, dans la vie de ce pauvre Albert, la tragédie de sa maman, le poids de son papa (mort en 2005), sa sœur qui fait la chanteuse ouraganesque et la joie des Inconnus (pour ceux qui auraient vécu dans une grotte ces vingt-cinq dernières années, Stephaaaaanie de Monacoooooo), le beau-frère qui se tape des stripteaseuses devant les paparazzis, etc.
En plus de la malédiction, les parallèles qui leur collent au diadème, les ressemblances donc (l'une des auteures de