La compagnie britannique à bas coût EasyJet, pour la première fois en France, est confrontée à un appel à la grève, mardi et mercredi en pleine période estivale, émanant du syndicat Unac des hôtesses et stewards qui réclame notamment une meilleure indemnisation des congés maladie.
Plusieurs séances de négociations entre la direction et l'Unac (Union des navigants de l’aviation civile), troisième syndicat de l'entreprise, portant sur les rémunérations et les indemnisations en cas de maladie ou d'accident de travail, n'ont pas abouti.
«Le préavis, déposé le 21 juin, est maintenu pour les 12 et 13 juillet. Il y a désormais une forte probabilité de grève, mais nous laissons la porte ouverte à la négociation» d'ici mardi, a indiqué Eric Cunnac, responsable Unac chez easyJet.
L'Unac «minoritaire» chez le personnel
De son côté, la direction se dit confiante et assure que les vols seront normalement assurés durant ces deux jours. «La compagnie ne prévoit pas de perturbation, un plan de continuité a été prévu», affirmé une porte-parole, en soulignant que l'Unac est «minoritaire» chez le personnel.
Le principal syndicat de l'entreprise, la CFTC, ainsi que le SNPNC, récemment créé, ont déjà signé un accord salarial avec la direction. L'Unac est plus particulièrement implantée à Paris-Orly et Lyon-Saint-Exupéry.
Si la grève a lieu, il s'agira d'une première en France pour cette compagnie britannique qui est aussi confrontée à un mécontentement social en Allemagne où les stewards et hôtesses de l’air ava