La menace d’un défaut de paiement des Etats-Unis aux conséquences désastreuses continuait de planer jeudi sur l’économie mondiale, en l’absence d’un accord au Congrès sur le relèvement du plafond de la dette.
«Le Congrès n'a plus que quelques jours, et non des semaines, pour rassurer les marchés sur le fait que lorsque ce grand pays a une dette, il s'y tient et ne tourne pas les talons lorsqu'on lui présente la facture», a prévenu le chef de la majorité démocrate, Harry Reid, jeudi devant le Sénat.
Dans une interview à la télévision KABC de Los Angeles mercredi soir, le président Barack Obama a redit sa confiance et sa détermination à parvenir à une solution. «Nous avons l'intention d'y arriver», assure-t-il.
«Ecoutez, si nous faisons défaut le 2 août, cela ressemblera à ce qui s'est passé à lors de la chute de Lehman, mais avec des stéroïdes. Ce sera une apocalypse financière», a prédit, cette semaine lors d'une conférence, l'économiste Larry Summers.
Alors qu'à Bruxelles, les dirigeants des pays de la zone euro, réunis jeudi pour un sommet de crise, s'orientent vers un accord pour réduire la colossale dette de la Grèce, les discussions à Washington s'éternisent. A mesure que l'horloge tourne, Reid et le chef de la minorité républicaine au Sénat, Mitch McConnell, continuent de travailler à un «plan B», même si les ultraconse