Il y a ceux qui poussent un gros soupir de soulagement, ceux qui font preuve d'un enthousiasme prudent, et ceux qui sont carrément sceptiques, voire complètement critiques.

Adoptés hier lors d'un sommet des dirigeants de la zone euro, le plan d'aide à la Grèce et les nouvelles mesures renforçant la capacité d'action des institutions de la zone sont, quasi unanimement, jugés nécessaires, souvent jugés insuffisants, parfois critiqués carrément.

Les premiers à se féliciter sont les

éditorialistes grecs

.

Ta Néa

, quotidien proche du gouvernement, s'emballe, en une, pour ce

«nouveau plan Marshall pour la Grèce»

, une

.

Ethnos

, quotidien de centre-gauche, parle d'un «

accord-gilet de sauvetage pour la Grèce et l'euro»,

quand le journal libéral

Kathirémini

choisit l'image de la

«bouffée d'oxygène».

Plus critique, Elefthérotypia, situé à gauche, reconnaît des décisions «d'une importance déterminante» pour la Grèce. Mais estime que le pays va traverser «un tunnel pendant trente ans» et sera soumis à un «contrôle international avec le risque d'être placé en défaut partiel». Et que «la question qui se pose est si elles vont vers la solution du problème ou si elles l'éternisent».

La presse allemande est très partagée. «L'Europe se ressaisit», juge le Frankfurter Rundschau (gauche). Beaucoup moins enthousiaste, Die Welt (conservateur) considère