Dans la classe politique française, la droite se gargarise et la gauche souligne les insuffisances des mesures.
Jean-Marc Ayrault fustige les dirigeants européens, «pas à la hauteur de la gravité de la crise». «Il faut aller beaucoup plus loin, beaucoup plus fort», souligne le chef de file des députés socialistes.
«Nécessaire» mais «tardif et insuffisant», résume François Hollande. «Les marchés vont pendant un certain temps être apaisés, d'autant que ce sont les Etats qui vont faire l'effort principal», mais «rien de durable n'a été engagé» et «la gouvernance économique de la zone euro n'a pas vraiment progressé»
Harlem Désir parle d'un «plan de rafistolage», qui a un «vice caché», «qui est qu'en réalité l'austérité va continuer à se renforcer en Europe».
Dans un tchat sur libération.fr, l'eurodéputé Pascal Canfin (Europe Ecologie - Les Verts) estime que l'accord va permettre à la Grèce de «sortir la tête de l'eau (...), car le poids de la dette va être allégée avec les mesures décidées hier». Mais regrette qu'il ne «désarme pas les marchés financiers dans leur capacité à spéculer».
Arnaud Montebourg trouve dans ce plan «quatre défauts rédhibitoires»: «Il ne peut enrayer le risque de contagion systémique aux pays