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Libération

Les politiques s’agitent, les places financières plongent

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Aucune Bourse n’a clôturé en hausse, hier, et les chutes ont atteint des records.
publié le 9 août 2011 à 0h00

Ce lundi 8 août, premier jour de cotation après la dégradation de la note des Etats-Unis par Standard & Poor’s, la quasi-totalité des Bourses de la planète ont dévissé. De Tokyo à New York, qui a plongé de 5,42% à la clôture. Retour sur une journée boursière électrique, entre dégradation de la note américaine et interventions politiques.

2 heures

«Face au regain des tensions sur les marchés financiers, nous, ministres des Finances et gouverneurs des banques centrales des pays du G7…» Ainsi commence le communiqué d'une conférence téléphonique réunie par la France, qui préside le G7. Il y est question d'«agir de manière coordonnée» et de «soutenir le bon fonctionnement des marchés». Il est publié avant l'ouverture des Bourses asiatiques. Qui, peu impressionnées, ouvrent en baisse. Une heure plus tard, au Fonds monétaire international, Christine Lagarde salue des engagements qui devraient contribuer à «maintenir la confiance». Hongkong, Shanghai, Séoul dévissent.

8 heures

Alors que le Nikkei clôture à -2,18%, François Baroin fait le SAV sur Europe 1. Le ministre de l'Economie vante l'action de la France, le «puissant» engagement franco-allemand, l'annonce interventionniste de la BCE, la veille… «Les prophètes de l'Apocalypse, ça ne m'intéresse pas», conclut-il. A la même heure, Alain Minc, proche du chef de l'Etat, dit sur France Info que «Standard & Poor's a fait l'intéressant, comme un