La banque Société Générale, étrillée mercredi à la Bourse notamment à cause de rumeurs sur sa santé financière, a demandé l'ouverture d'une enquête sur l'origine de ces dernières, et son PDG Frédéric Oudéa a multiplié les interventions pour tenter de rassurer les marchés.
«Nous sommes dans un marché extrêmement nerveux, extrêmement volatil, on voit bien que circulent des choses qui n'ont aucune réalité», a déclaré mercredi soir M. Oudéa sur France Info.
Le titre, affecté par plusieurs rumeurs qualifiées d'«extrêmement nocives» par M. Oudéa, a terminé la séance en chute de 14,74% à 22,18 euros dans un marché en baisse de 5,45%.
En cours de séance le titre de SocGen avait perdu jusqu'à 22,5%, subissant, comme le reste du secteur bancaire français, des mouvements alimentés par des rumeurs jugées «totalement infondées» par le groupe bancaire, dans un communiqué.
La banque a demandé à l'autorité des marchés, l'AMF, d'enquêter sur «l'origine de ces rumeurs» qui portent «gravement atteinte à l'intérêt de ses actionnaires».
L'Autorité des marchés financiers (AMF) a refusé de faire un commentaire sur cette demande de la Société Générale. Mais le régulateur boursier indique qu'il va surveiller tout particulièrement les évolutions des titres des groupes bancaires. «Nous surveillons le bon f