Les Bourses européennes ont clos une semaine de panique sur un fort rebond vendredi, tirées par les bancaires qui ont profité de décisions politiques destinées à restreindre la spéculation, et rassurées par un bon indicateur américain.
Après avoir encore une fois joué du yo-yo dans la matinée, Paris a fini sur une forte hausse de 4,02%, Francfort de 3,45%, Londres de 3,04%, Madrid de 4,82% et Milan de 4%. De son côté, le marché suisse s’est envolé de 4,37%.
Les valeurs bancaires, très attaquées sur les marchés ces derniers jours, ont largement profité des mesures d’interdiction vendredi de ventes à découvert pour rebondir.
Ainsi, la française Société Générale a bondi de 5,65% et la première banque espagnole Santander a gagné 6,56%.
Jeudi soir, l’autorité de régulation financière européenne (ESMA) a annoncé une restriction des ventes à découvert dans quatre pays européens (France, Espagne, Italie, Belgique).
Ce mécanisme spéculatif consiste à emprunter un actif dont on pense que le prix va baisser et à le vendre, avec l’espoir d’empocher une forte différence au moment où il faudra le racheter pour le rendre au prêteur.
L’Union européenne a annoncé être proche d’un accord pour créer un cadre harmonisé sur les ventes à découvert.
Berlin est favorable à une telle interdiction, mais Londres est contre.
Dans l’après-midi, les Bourses ont aussi été confortées par l’ouverture en hausse de la Bourse de New York, grâce à la publication d’un indicateur rassurant.
Les ventes de détail aux Etats-