Dimanche 7 août
Le Mail on Sunday publie un article affirmant que la Société Générale se trouve dans «un état périlleux», potentiellement «au bord du désastre». L'édition dominicale du quotidien britannique Daily Mail cite «une source gouvernementale de haut rang» qui aurait décrit la position de la Société générale comme périlleuse.
Lundi 8 août
Le Mail on Sunday retire l'article de son site. On peut encore en retrouver les traces sur la Toile.
Mardi 9 août
Le Daily Mail présente ses excuses «sans réserve» à la banque et reconnaît son article comme sans fondement.
La Société générale demande à l'autorité boursière française d'enquêter sur «l'origine de ces rumeurs» qui portent «gravement atteinte à l'intérêt de ses actionnaires».
Mercredi 10 août
Malgré ces démentis, les rumeurs se propagent sur Twitter.
A 10 heures, l'Elysée tient une réunion de travail sur la situation économique et financière. Sur Twitter, on se demande s'il ne s'agit pas d'une réunion de crise pour sauver la Société Générale. Même le Guardian s'interroge: «Est-ce que la banque française #SocGen est sur le point de faire comme Lehman?»
La Société Générale ne sort pas inde