Etes-vous plutôt Apple ou Google ? Geek ou non, il va falloir choisir son camp pour pianoter sur son écran tactile. Aujourd’hui, près d’un smartphone sur cinq (18,2%) vendu dans le monde est un iPhone, tandis que 43% embarquent sous leur capot le fameux système d’exploitation Android signé Google (selon le dernier pointage trimestriel de l’institut Gartner). Et la guerre sans merci qui oppose les deux superpuissances de la high-tech pour le contrôle de l’Internet mobile ne fait que commencer.
Hier, à la surprise générale, Google a annoncé le rachat du fabricant américain de téléphones Motorola pour 12,5 milliards de dollars (8,75 milliards d'euros). C'est la fin de l'indépendance pour Motorola, dont la division réseau avait déjà été rachetée par Nokia Siemens Networks en 2010. Et surtout la plus grosse acquisition du géant d'Internet qui mobilise plus d'un tiers de sa trésorerie pour cette opération. Objectif : «Booster l'écosystème Android», a-t-il expliqué. L'opération n'a pas convaincu : hier, l'action Google perdait 1,78% à Wall Street, quand celle de son rival Apple gagnait 1,33% peu avant la clôture. Mais pourquoi Google rachète-t-il Motorola ? Tentative de réponses en quelques points clés.
Pourquoi racheter un fabricant sur le déclin ?
L'acquisition de Motorola Mobility est la première incursion de Google dans le hardware. Mais l'américain, qui a longtemps été l'un des premiers fabricants de mobile avec des succès comme le Razor, n'est