La plupart des éditorialistes de la presse quotidienne critiquent vertement mercredi la prestation du duo Merkel-Sarkozy la veille, qualifiée de "mini-sommet franco-allemand à minima", symptomatique selon eux d'une "incapacité de s'attaquer à l'obstacle".
Sans surprise, Gaetan de Capèle dans le Figaro est le seul à juger qu'il faut "savoir gré de prendre leurs responsabilités" à Nicolas Sarkozy et Angela Merkel. A propos des deux principes annoncés - adoption collective d’une règle d’or budgétaire et mise en place d’un gouvernement de la zone euro - l'éditorialiste du quotidien conservateur estime que la "légitimité de cette "nouvelle étape de la construction européenne...ne souffre aucune discussion".
L'Humanité, par la voix de Jean-Paul Piérot, crie au contraire au déni de démocratie et à l'injustice. "Aujourd'hui, la seule issue libérale consiste à s'attaquer plus radicalement à la réduction des dépenses publiques, celles qui concourent à améliorer les conditions de vie des simples citoyens", martèle le quotidien communiste. "Nicolas Sarkozy tout comme Angela Merkel voudraient interdire le débat sur l'augmentation des recettes. Il vaut mieux, à leurs yeux, rogner sur les allocations chômage que d'envisager une réforme fiscale plus juste."
"Pour l'image, ce fut exemplaire. Angela Merkel et Nicolas Sarkozy côte à côte, et jouant l'accord parfait. Mais sur le fond, quoi de neuf ?", s'interroge pour sa part Michel Vagner dans l'Est Républicain. "Ce mini-som