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Coup de rabot sur la niche des heures sup ?

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Le Premier ministre François Fillon a évoqué cette piste comme l'une des sources d'économies pour réduire le déficit.
François Fillon. (AFP / Martin Bureau)
publié le 23 août 2011 à 6h37
(mis à jour le 23 août 2011 à 8h20)

Les heures supplémentaires défiscalisées vont-elles faire les frais de la rigueur? Selon plusieurs sources syndicales, ce dispositif, traduction concrète du «travail plus pour gagner plus», aurait été mentionné par François Fillon comme l'une des sources d'économies pour réduire le déficit. «Le Premier ministre a évoqué les heures supplémentaires comme une des pistes de travail», affirme le secrétaire général d'une des grandes confédérations qui a eu Fillon au téléphone lundi après-midi.

La CFDT, elle, mentionne explicitement le sujet dans son communiqué. «D'ores et déjà, des mesures sur les grandes entreprises, le secteur financier, les heures supplémentaires et la taxation des personnes les plus riches sont à l'étude», écrit la confédération, dont le responsable, François Chérèque, s'est lui aussi entretenu avec le Premier ministre.

Dans l'entourage de François Fillon, on ne confirme, ni n'infirme l'information, se bornant à expliquer que «les arbitrages n'ont pas encore été rendus». Même réponse du côté de Bercy, où l'on rappelle que «toutes les pistes sont à l'étude, la réunion d'arbitrage ayant lieu mercredi à 16 heures».

D'un coût annuel de 4,5 milliards d'euros pour le budget de l'Etat, cette niche, l'une des plus coûteuse du «paquet fiscal», avait été jugée inefficace par un rapport parlementaire publié fin juin