«Mais qui va nous protéger maintenant de la médiocrité et des produits bon marché ?» Hier, il y avait les fans inconsolables à l'image de Jean-Louis Gassée, «le» Français qui a bossé avec Steve. Les concurrents versant des larmes de crocodiles sur le talent unique de «l'artiste et l'ingénieur pour construire une compagnie extraordinaire», tel Eric Schmidt de Google. Et les quidams agacés par la Jobsmania :«Arrêtez avec Jobs, on a l'impression que Newton n'aurait pas découvert la relativité sans lui !» Alors, marketeur de génie ou authentique Leonardo de Vinci de l'ère numérique ? Jobs n'a pas fondé la «Pomme» tout seul en 1976, mais avec un autre Steve : Wozniak, dit «Woz». Un informaticien d'HP qui a créé le premier ordi Apple et le lecteur de disquette. Le célèbre Mac, lancé en 1984 ? A l'origine, un projet de l'anonyme Jeff Raskins… qui n'aurait jamais vu le jour sans Jobs, qui a l'idée, oui géniale, d'y adjoindre la souris. La réinvention d'Apple au tournant du millénaire ? 100% Jobs. Evincé en 1985, il revient en 1997 quand la société est moribonde. Et réinvente la boîte et ses produits. iMac, iBook, iPod : un festival techno qui n'aurait jamais cartonné sans le design magique de Jonhatan Ive. Jobs est entouré d'une armée de «techies». Il est le grand architecte, qui a la vision d'un monde connecté à Apple. Lancé en 2001, l'iPod sauve l'industrie du disque des eaux pirates. En 2007, l'iPhone révolutionne les télécoms en transformant le mobile
Un vrai-faux Vinci de l’ère numérique
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publié le 26 août 2011 à 0h00
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