Après le sommet sur la Libye hier, le front de l'emploi aujourd'hui. La crise internationale un jour, les préoccupations des Français le lendemain. La rentrée politique de Nicolas Sarkozy avait été réglée au quart de poil. Avant que cette maudite affaire Bettencourt ne vienne bouleverser le bel ordonnancement (lire pages 2 à 5).

Promotion. Ce matin, Nicolas Sarkozy est en déplacement dans les Vosges pour visiter une entreprise de création de support CD et DVD, dont certains salariés ont bénéficié du contrat de transition professionnelle (CTP). Un dispositif expérimenté dans 40 bassins d'emploi, qui permet aux chômeurs un quasi-maintien de leur salaire contre un accompagnement renforcé dans leur recherche d'emploi pendant douze mois. Depuis hier, ce CTP a fusionné avec la convention de reclassement personnalisé, imaginée par les partenaires sociaux, pour donner naissance au contrat de sécurisation professionnelle (CSP).

C’est principalement pour faire la promotion de ce nouveau sigle (qui ne change pas grand-chose au fond de ces contrats) que le chef de l’Etat a choisi de faire cette visite vosgienne. Depuis l’été et la révision du taux de croissance de cette année (1,75% contre 2%), la remontée du chômage est la vraie mauvaise nouvelle de cette rentrée pour le futur candidat de la majorité. Et ce n’est pas la publication hier de la très légère baisse de 0,1 point du taux de chômage au sens du BIT (9,1% en métropole) lors du deuxième trimestre qui chan