Les Bourses européennes ont dégringolé de 3% et plus ce vendredi, avant et après la publication des mauvais chiffres de l'emploi américain.

D'après cette publication, les créations d'emploi sont nulles en août aux Etats-Unis, alors que le chômage est stable à 9,1%. Les chiffres les plus mauvais depuis ceux de septembre 2010.

La situation en Grèce, où la mise en place d'un second plan d'aide semble se compliquer, a aussi pesé de nouveau sur les échanges. Dans ce contexte, les valeurs bancaires, exposées aux dettes européennes, grecque en particulier, ont particulièrement souffert.

En France, la Bourse de Paris a terminé à moins 3,59%, abandonnant 117,30 points à 3148,53 points dans un volume d'échanges de 3300 milliards d'euros. L'ensemble des valeurs du CAC 40 ont terminé la séance dans le rouge.

Les valeurs du secteur bancaire se sont pour leur part enfonçées dans le rouge, cédant jusqu'à 7,8%. Crédit Agricole a chuté de 7,38% à 6,19 euros, Société Générale de 6,65% à 22,16 euros et BNP Paribas de 6,24% à 33,42 euros.

A Londres, l'indice Footsie-100 a perdu 126,62 points, soit 2,34% à 5.292,03 points.

La Bourse de Francfort a quant à elle fini en baisse de 3,36% à 5.538,33 points.

L'indice vedette de la Bourse de Milan, le FTSE Mib, a clôturé sur une chute de 3,89% à 15.060 point. Seule la Bourse de Lisbonne a contrarié la tendance des principales places européennes pour finir en hausse de 0,52% à 6.336,81 points.

Dès leur ouverture, toutes les places boursières européennes accus