Branle-bas de combat contre la hausse de la TVA sur les entrées dans les parcs à thème, que le gouvernement entend faire passer à 19,6% dans le cadre de son plan d’austérité. Les députés ont voté à l’unanimité en commission des finances contre cette mesure censée rapporter 90 millions d’euros en année pleine. Explication d’une fronde symptomatique de la difficulté à s’en prendre aux niches fiscales.
Pourquoi les députés refusent la hausse de la TVA pour ces parcs ?
Ils invoquent l'emploi - 23 000 salariés travaillent dans ces parcs -, la justice sociale et le faible rendement escompté de la mesure. Philippe de Villiers, initiateur du parc du Puy du Fou en Vendée, Jean-Pierre Raffarin, sénateur UMP de la Vienne, qui abrite le Futuroscope, ou encore le député-maire PS de Toulouse, Pierre Cohen, dont la ville héberge la Cité de l'espace, sont montés au créneau pour défendre «l'égalité d'accès de tous à la culture», et refusent cet «impôt sur les pauvres».«Irresponsable», a rétorqué un Nicolas Sarkozy très remonté contre Jean-Pierre Raffarin.
Quel argument a emporté leur décision ?
Les détracteurs de la mesure ont expliqué comment Eurodisney, le premier parc d'attraction français, pourrait faire payer cher à la France une mesure qui remet en cause la convention signée en 1987 entre l'Etat et Disneyland Paris. Celle-ci prévoit, qu'en cas de remise en cause des conditions d'installation négociées par l'américain - dont une