La Société Générale attaque le journal britannique Mail on Sunday pour "diffamation" et lui réclame 1 million de livres (1,16 million d'euros) de dommages, après la publication d'un article présentant l'établissement comme au bord de la faillitte, a rapporté lundi Le Figaro.
Interrogé lors d'une conférence téléphonique avec des analystes financiers lundi, le PDG de la Société Générale, Frédéric Oudéa, n'a pas fait de commentaire.
Sollicité par l'AFP, le groupe n'avait toujours pas réagi lundi en début d'après-midi. "La banque vient de lancer une assignation pour diffamation contre le tabloïd anglais Mail on Sunday", écrit lundi Le Figaro sur son site internet, sans citer de sources.
Le 7 août dernier, le Mail on Sunday avait publié un article présentant la Société Générale comme "au bord de la faillite", après des pertes dues à son exposition à la dette grecque.
Elle court, elle court la rumeur
Cet article a servi de catalyseur à la propagation de rumeurs multiples et alarmistes sur la banque française, systématiquement démenties. En Bourse, l'action Société Générale a ainsi perdu plus de 50% de sa valeur depuis le début de l'année.
Le tabloïd britannique avait par la suite ret