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Les bourses asiatiques dévissent dans le sillage de l'euro

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Tableau des cotations le 14 mars 2011 à Tokyo. (© AFP Yoshikazu Tsuno)
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publié le 12 septembre 2011 à 7h25
(mis à jour le 12 septembre 2011 à 8h07)

Les Bourses asiatiques affichaient de nettes baisses lundi matin, dans le sillage de la dégringolade des places européennes et asiatiques, après un sommet du G7 qui a promis une réponse «forte» et «coordonnée» à la crise mais sans préciser sa stratégie.

Les places asiatiques ont piqué du nez à l’ouverture, l’euro s’est affaibli --touchant son plus bas niveau face au yen depuis dix ans-- et le pétrole aussi. L’or était stable.

La Bourse de Tokyo a fini la séance de lundi en forte baisse de 2,31% à cause de l’angoisse suscitée par la possibilité d’un défaut de paiement de la Grèce. L’indice Nikkei 225 des valeurs vedettes a perdu 201,99 points à 8.535,67 points, son plus bas niveau de clôture depuis le 28 avril 2009.

Séoul, Shanghaï et Taïpei étaient fermées, pour cause de jour férié.

Vendredi, un vent de panique avait de nouveau soufflé sur les Bourses européennes et américaines, prises en étau entre l’inquiétude suscitée par la double crise, économique et de la dette, et des signaux inquiétants, tels que la démission de l’économiste en chef de la Banque centrale européenne (BCE).

Jürgen Stark a démissionné vendredi, faisant éclater au grand jour les désaccords au sein de l’institution sur la gestion de la crise de la dette. Son mandat ne devait s’achever que le 31 mai 2014.

Depuis plusieurs semaines, cet ardent défenseur de l’orthodoxie monétaire à l’allemande ne cachait pas son malaise sur le programme de rachat d’obligations publiques mené par l’institution mon