Ala veille de l’ouverture, ce matin, du salon automobile de Francfort, Carlos Ghosn a fait sa rentrée à Maubeuge (Nord). Le PDG de Renault a visité son usine nordiste avec le ministre de l’Industrie, Eric Besson, pour célébrer l’entrée en production du premier véhicule électrique du groupe, l’utilitaire Kangoo ZE, dont Ghosn espère écouler 20 000 à 30 000 exemplaires l’an prochain et qui sera lancé à la fin du mois au même prix que son équivalent diesel, soit 15 000 euros, plus 70 euros mensuels pour la batterie. La berline Fluence suivra quelques semaines plus tard, en attendant la star de la gamme, la citadine Zoé, mi-2012.
Francfort marque l'entrée «dans le concret» du très ambitieux pari électrique de Renault, s'est félicité Ghosn. S'il n'annoncera ses objectifs que «début 2012», il reste persuadé qu'il peut faire de l'électrique un marché de masse, avec 10% des ventes mondiales en 2020. «En 2006, les experts considéraient que nous étions très optimistes. Aujourd'hui, ils ont évolué [dans notre sens]», a-t-il lancé. Eric Besson s'est déclaré «optimiste» sur le maintien en 2012 du bonus de 5 000 euros sur les véhicules électriques, malgré le plan de rigueur.
PSA mise lui aussi sur le vert. Avec son monospace compact Peugeot 3008, le français lance à Francfort la première voiture hybride (thermique + électrique) diesel au monde. Avec, à la clé, une consommation diminuée d'un tiers (3,8 l/100 km pour 200 chevaux). Mais un premier p