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La semaine sera «très difficile» pour Athènes et la zone euro

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Les Européens sont confrontés à des décisions cruciales sur le soutien financier au pays surendetté et l'avenir de l'euro.
George Papandreou (D) et son ministre des Finances Evangelos Venizelos le 11 septembre 2011 à Thessalonique. (© AFP Aris Messinis)
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publié le 19 septembre 2011 à 10h35

Le ministre des Finances grec Evangélos Vénizélos a estimé lundi que la semaine qui s'ouvre allait être "très difficile" pour son pays et pour la zone euro, confrontés à des décisions cruciales sur le soutien financier au pays surendetté et l'avenir de l'euro.

La semaine qui s'ouvre "est une semaine très difficile pour le pays, pour la zone euro et pour moi personnellement", a dit le ministre en ouvrant un colloque de "discussion" avec le Fonds Monétaire International et les principaux hommes d'affaires grecs, à Vouliagmeni une station balnéaire près d'Athènes, organisé par l'hebdomadaire britannique The Economist.

"Il faut avant tout respecter notre objectif pour 2011, réduire le déficit à 1,8 milliard d'euros", a souligné M. Vénizélos en rappelant qu'en 2010 il était de 11 milliards et en 2009 de 24 milliards. "Notre objectif est d'arriver à un excédent budgétaire primaire en 2012", a ajouté le ministre.

Mais pour atteindre cet objectif, "il faut prendre maintenant des décisions de caractère historique et si on les prend pas, on sera obligé à les prendre prochainement dans des conditions incontrôlables et douloureuses", a indiqué M. Vénizélos.

Réduire les dépenses du secteur public

Répondant aux recommandations du représentant permanent du Fonds monétaire international à Athènes, Bob Traa, présent également au colloque, qui lui a, suggéré des mesures supplémentaires pour réduire le secteur public, M. Vénizélos a admis qu'il y avait "du personnel en excédent dans la fonct