Les divisions au sein de la zone euro et l'absence d'avancées concrètes sur le dossier grec ont replongé lundi dans la tourmente les Bourses mondiales, affolées par le scénario d'un défaut de paiement d'Athènes.
Un "retard" persistant sur le programme de privatisations en Grèce peut mener le pays à faire "défaut" sur sa dette, a averti lundi le représentant permanent du Fonds monétaire international (FMI) en Grèce, Bob Traa.
Et la réunion des ministres des Finances européens vendredi et samedi en Pologne s'est soldée par un échec. Ils ont reporté à octobre toute décision sur le versement d'une nouvelle tranche d'aide de 8 milliards d'euros à la Grèce, qui a cruellement besoin de cet argent pour éviter la faillite.
«Espoirs douchés»
"Encore une fois, les espoirs de nouvelles initiatives politiques pour résoudre la crise de la dette en zone euro ont été violemment douchés", a déploré Jane Foley, analyste de Rabobank.
Très divisés, les dirigeants européens n'ont guère avancé sur la mise en place du second plan d'aide à la Grèce. Autant d'éléments propres à raviver le spectre, particulièrement présent depuis cet été, d'un défaut de paiement de la Grèce.
Si une certaine prudence avait été conservée avant le week-end, de nombreuses Bourses, comme Wall Street ou Francfort ayant terminé en hausse, la réaction des places financières lundi était sans équivoque.
A l'image des marchés européens, la Bourse de New York a ouvert ainsi en forte baisse, Dow Jones perdant 1,23% et le Nasdaq 1,54%.
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