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Libération
Reportage

Mestrallet, pérégrin à Chongqing

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«Libération» a accompagné le patron de GDF-Suez en Chine, dans la ville la plus peuplée du monde. Objectif : la quête de très gros contrats dans l’eau, l’énergie et les déchets.
publié le 28 septembre 2011 à 0h00

Jamais entendu parler de Chongqing (prononcer «Tchun Tchin’») ? Demandez à Gérard Mestrallet. Le PDG de GDF Suez pourrait planter son index les yeux fermés sur le planisphère. Sortie de terre dans les années 60-70 comme un monstrueux champignon de béton, «la» mégalopole du centre de la Chine est aujourd’hui la plus grande ville du monde avec… 32 millions d’habitants ! La moitié de la population française concentrée dans ce chaudron géographique - et climatique - du Sichuan.

C'est ici que Gérard Mestrallet a donné rendez-vous à Libération*. Car le groupe français, qui réalise 1 milliard d'euros de chiffre d'affaires en Chine, nourrit de grands projets pour Chongqing : cette «zone économique expérimentale» dépendant directement du Parti à Pékin est devenue l'équivalent, dans l'ouest du pays, de Shanghai, Tianjin et Canton. Bref, le nouveau «spot» business dans l'empire du Milieu. Ici tout est à faire pour répondre aux besoins de la population en eau, énergie, traitement des déchets. Pile poil dans les cordes de GDF Suez. Alors, comme ses collègues Bruno Lafont de Lafarge ou Jean-Pascal Tricoire de Schneider, Mestrallet y vient tous les ans pour le «conseil du maire» : un speed datingpour les entreprises étrangères souhaitant décrocher des contrats avec les autorités locales. A savoir Huang Qifan, l'édile sans qui rien ne se deale, et l'omnipotent Bo Xilai, secrétaire du PCC pour la ville-province de Chongqing…

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