Le ministre des Finances grec, Evangelos Venizélos, a exclu hier un prochain défaut de paiement du pays, affirmant que la 6e tranche du prêt de la Troïka (UE, FMI et Banque centrale européenne), d'un montant de 8 milliards d'euros, sera versée «à temps, courant octobre». Attendue aujourd'hui ou demain à Athènes selon Jean-Claude Juncker, le chef de file des ministres des Finances de l'eurozone, la Troïka doit donner son accord aux nouvelles mesures d'austérité annoncées par le gouvernement ces deux dernières semaines afin de respecter ses engagements de réduction du déficit public.
Que signifie le retour de la Troïka à Athènes ?
Ce retour était très attendu car de son feu vert dépend le versement de cette nouvelle tranche de 8 milliards, sans laquelle la Grèce ne pourra pas payer ses fonctionnaires fin octobre. La Troïka avait quitté le pays début septembre, mécontente du manque d’avancées du plan de redressement du pays. Jean-Claude Juncker a toutefois exclu une décision sur le déblocage de cette somme d’ici à la réunion des ministres des Finances de la zone euro, qui se tiendra lundi à Luxembourg. Une fois débloqués, ces 8 milliards devraient permettre à la Grèce d’honorer ses échéances d’ici à la fin de l’année.
Qu’a promis le gouvernement grec à la Troïka ?
De voter très vite un nouveau train de mesures de 7,5 milliards d'euros afin de respecter «à l'euro près» ses engagements de réduction du déficit. Soit 7,5%