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Libération

«Les opérateurs téléphoniques ont de la marge pour baisser leurs prix»

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Une femme regarde des téléphones portables, le 23 mai 2010 à Tokyo. (© AFP Toru Yamanaka)
publié le 3 octobre 2011 à 15h24
(mis à jour le 3 octobre 2011 à 23h12)

Arrivée de Free, nouvelles mesures de protection du consommateur... Les choses bougent sur le marché de la téléphonie mobile. Jacques Pomonti, président de l'Association française des utilisateurs de télécommunications (Afutt) fait le point.

Que pensez-vous du paquet de mesures voté par l'Assemblée la semaine dernière?

Sans résoudre tous les problèmes, il marque quelques progrès, ce qu'on ne refuse jamais. L'encadrement des SMS surtaxés, par exemple, est une très bonne nouvelle, dans la veine du numéro spécial que nous avions promu il y a trois ans pour signaler les spams. Parmi les autres avancées, l'obligation pour les opérateurs de proposer des offres sans engagement, l'obligation de distinguer le prix du téléphone de celui de l'abonnement... C'est un plus pour la clarté de la relation client-opérateur.

Êtes-vous déçu par l'abandon de la limite d'engagement à douze mois?

C'est dommage, mais ce n'était pas au centre de notre demande. C'est le genre de point qui doit faire l'objet d'une négociation entre opérateur et consommateur.

Que pensez-vous du tarif social "internet+téléphone fixe" à 23 euros d'Orange adopté par les députés?

C'est ici qu'il y a un problème.