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Libération

Nouvelles manifestations d'ampleur à Athènes avant le vote

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Affrontements entre manifestants et policiers jeudi à Athènes. (© AFP Louisa Gouliamaki)
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publié le 19 octobre 2011 à 22h08
(mis à jour le 19 octobre 2011 à 23h08)

Face à des manifestations anti-austérité massives qui ont repris jeudi pour le deuxième jour consécutif, le gouvernement grec dirigé par le socialiste Georges Papandréou se trouve fragilisé, à quelques jours d'un rendez-vous «crucial» à Bruxelles pour le pays et la zone euro.

Jeudi matin, la police recensait quelque 35.000 manifestants dans les rues d'Athènes tout juste nettoyées des bouts de marbre et poubelles brûlée laissés la veille par une première manifestation géante qui a réuni plus de 70.000 personnes à Athènes et 125.000 dans toute la Grèce, selon la police et 200.000 selon les syndicats.

Au deuxième jour de la grève générale de 48 heures décrétée par les syndicats du public et du privé, plusieurs milliers de sympathisants du Front de travailleurs pro-communiste (Pame) ont défilé dans le centre d'Athènes dès 06h00. «N'écoutez pas la ploutocratie, tous ensemble pour gagner», scandaient les manifestants.

La télé privée grecque Skaï diffusait jeudi en direct les manifestations place Syntagma, indiquant que le parlement était «en état de siège».

Au centre des contestations, un projet de loi qui doit être voté jeudi au Parlement, dont le résultat principal est d'aboutir à un abaissement brutal du niveau de vie des Grecs, surtout des fonctionnaires, pour diminuer le déficit abyssal du pays et lui éviter la faillite.

Dans la rue, c'est l'unité fonctionnaires-salariés du privé qui prévaut. Ainsi Vanguélis Bouldadakis, médecin dans un hôpital public me