Les divergences entre Paris et Berlin ont persisté vendredi sur les solutions à apporter pour éviter une contagion de la crise de la dette en zone euro via un renforcement de son Fonds de secours de la zone euro, assombrissant une réunion des ministres des Finances de l'Union monétaire à Bruxelles.
Les deux capitales sont engagées depuis plusieurs jours dans un bras de fer sur le meilleur moyen d'accroître la force de frappe du Fonds (FESF), un instrument essentiel à l'Union monétaire pour espérer empêcher une contagion de la crise de la dette à des pays comme l'Espagne et l'Italie, dans le viseur des marchés.
La France pour transformer le FESF en banque
La France continue de défendre des solutions impliquant la Banque centrale européenne (BCE), malgré l'opposition de l'Allemagne et de l'institut monétaire de Francfort lui-même, a affirmé vendredi un diplomate européen à l'AFP.
Selon Paris, la meilleure solution pour endiguer la propagation de la crise, surtout après une future restructuration de la dette grecque, consiste à faire en sorte que la BCE continue comme elle le fait depuis des mois à racheter des obligations d'Etats fragiles sur le marché secondaire, a expliqué cette source à l'AFP.
Or la BCE s'y refuse et cette compétence vient pour cette raison d'être transférée au Fonds européen de stabilité financière (FESF).
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