Les dirigeants européens ont tracé dimanche les grandes lignes d'un plan de sortie de crise de la dette qui passe par un renforcement du pare-feu financier de la zone euro, et fait pression sur l'Italie afin qu'elle maintienne le cap de la rigueur.
Un sommet à Bruxelles semble avoir permis de rapprocher un peu le couple franco-allemand après de fortes divergences sur la manière de renforcer la force de frappe du Fonds de soutien de la zone euro (FESF). Il s'agit d'un instrument financier indispensable pour enrayer la contagion de la crise de la dette.
Un «assez large accord» se dessine sur ce point, a assuré le président français Nicolas Sarkozy, alors que ce sujet empoisonnait les relations entre Paris et Berlin depuis plusieurs jours.
Le président Sarkozy avait même décidé de faire un déplacement en urgence à Francfort mercredi à ce propos, alors que son épouse était en train d'accoucher d'une petite fille.
«Deux tiers d'avancées depuis vendredi»
Prudent, le président français a toutefois averti qu'il faudrait «encore de longues heures de discussions» pour parvenir à une solution définitive mercredi, au cours d'un nouveau sommet européen qui se veut cette fois décisif.
Mais le ministre du Budget, François Baroin, s'est dit, ce matin sur Europe 1, «convaincu» que l'UE trouvera un accord global dans trois jours. Interrogé sur l'état des négociations entre dirigeants de la zone euro, il a répondu: «Si on dit deux tiers d'avancées depuis vendredi matin, on est dans le vrai.<