Les dirigeants européens ont entamé dimanche un des sommets les plus difficiles de leur histoire pour tenter de sauver l'euro de la crise de la dette et comptent à cette occasion demander des gages à Silvio Berlusconi sur la réduction du déficit en Italie.
L'Europe est confrontée sur le plan économique à "des défis très graves", a déclaré en ouverture de la réunion le président de l'Union européenne, Herman Van Rompuy. Il a estimé que les décisions à prendre par l'Europe pour y faire face étaient "peut-être les plus importantes" qu'elle n'ait jamais dû prendre face à la crise financière.
Le couple franco-allemand plus divisé que jamais
La réunion qui a débuté vers 10H20 (08H20 GMT) s'annonce sous haute tension, alors que les dirigeants européens notamment le couple franco-allemand sont plus divisés que jamais sur les moyens d'enrayer la crise de la dette.
Les divergences sont telles qu'un second sommet doit se tenir mercredi pour espérer annoncer des mesures décisives, en vue de la réunion des vingt grands pays industrialisés (G20) début novembre à Cannes. Le monde entier, Etats-Unis en tête, exige une réponse.
La réponse européenne envisagée se veut en trois temps. Il faut d'abord stabiliser la Grèce surendettée et lui éviter une faillite totale. Cela passera par des prêts internationaux supplémentaires et des pertes des banques créancières du pays. L'Europe les chiffre à au moins 50%. En contrepartie, une recapitalisation des banques est prévue, de plus de 100 milliards d'euros.
Il faudra aussi renforcer