Les pays de l'Union européenne sont tombés d'accord dimanche pour étudier d'éventuels changements du traité de l'UE pour améliorer le fonctionnement de la zone euro et renforcer en particulier la discipline budgétaire, a annoncé leur président Herman Van Rompuy.
Il a été décidé d'»explorer les possibilités d'un changement limité de traité», a déclaré à la presse M. Van Rompuy, qui a été chargé de rédiger un rapport sur le sujet. Mais un tel changement ne se fera pas sans l'accord des 27 pays de l'Union européenne, a-t-il souligné.
«Un changement de traité +limité+ signifie qu'il ne s'agit pas d'une refonte complète de l'architecture institutionnelle définie par le traité de Lisbonne», a poursuivi le président de l'UE, qui a plaidé avant tout pour un renforcement de la gouvernance économique de l'Union monétaire. Celle-ci a fait la démonstration de son inefficacité avec la crise de la dette.
«L'important n'est pas la révision des traités en soi. (...) L'ambition est d'approfondir notre Union économique et renforcer notre discipline budgétaire», a-t-il dit.
Un point pour Berlin
L'Union européenne va ainsi dans le sens de Berlin qui plaide pour une révision des traités afin de durcir la discipline budgétaire et s'assurer que tous les Etats pratiquent la rigueur et ne laissent pas filer leurs déficits publics.
«Nous avons examiné comment nous pouvons renforcer la discipline budgétaire, à ce propos nous avons dit explicitement que des changements de traité ne peuvent être exclus», s'est réjouie la chancel