Plus de 90% des grandes banques appelées à prendre part à l'allègement de la dette grecque ont répondu positivement à l'accord trouvé jeudi au sommet à Bruxelles, a indiqué dimanche l'Institut de la finance internationale (IIF), association des plus grandes banques du monde.
«Nous sommes très optimistes», assure le chef de l'IIF, Charles Dellara au journal Bild am Sonntag qui estime que plus de 9 banques sur 10 participeront. «Je ne peux pas parler au nom des autres créanciers du secteur des assurances et des fonds spéculatifs. Dans ce cas précis, il y a certainement un travail de persuasion à opérer», tempère-t-il.
Lors d'un sommet marathon mercredi et jeudi à Bruxelles, les dirigeants européens ont obtenu des banques, notamment représentées par le chef de l'IIF, qu'elles acceptent une décote de 50% sur leurs titres de dette grecque. «A première vue, nous ne pensions pas que nous pourrions rencontrer les chefs d'Etat et de gouvernement. Nous estimions que les garanties des Etats qui étaient sur la table n'étaient pas suffisantes pour accepter une coupe de 50%», a-t-il raconté. «Mais ensuite Angela Merkel s'est engagée et a augmenté les garanties de 20 à 30 milliards d'euros. C'est ce qui a permi