Il était déjà acquis que les négociations du G20, qui s'ouvre ce jeudi à Cannes, n'auraient rien d'une partie de plaisir au soleil. Or, non seulement le ciel est gris au-dessus de la Croisette, mais en plus, l'annonce d'un référendum grec sur le plan d'aide européen bouscule sérieusement l'agenda des leaders mondiaux.
A défaut d'en avoir fini avec la crise des dettes, les dirigeants européens pensaient au moins présenter à leurs puissants partenaires – Etats-Unis et Chine en tête – les solutions trouvées mercredi dernier lors du sommet européen: décote de la dette bancaire grecque, renforcement du FESF... Or, la décision du Premier ministre grec Papandréou rend déjà incertaine leur application. C'est donc en position de faiblesse, au pied du mur même, que que Nicolas Sarkozy et Angela Merkel arrivent à Cannes.
Papandréou en vedette américaine
Première conséquence pour le sommet: Georges Papandréou, dont le pays n'est pas membre du G20, est tout de même présent à Cannes ce mercredi pour rencontrer les deux dirigeants, ainsi que des représentants de Bruxelles et du FMI. Enjeu: s'assurer que le référendum à venir n'aura pas de conséquences sur l'application du plan d'aide européen – cela dépendra notamment du contenu exact de la question posée aux Grecs.
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