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Le G20 a toujours peur de la Grèce

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Photo de famille des participants au G20, le 3 novembre 2011 à Cannes. (© AFP Jim Watson)
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publié le 4 novembre 2011 à 7h14
(mis à jour le 4 novembre 2011 à 8h47)

Les grandes puissances du G20 ont tenté jeudi à Cannes (France) d'afficher un front uni face à la crise de la dette et aux soubresauts grecs qui risquent de déclencher une «réaction en chaîne» pour l'économie mondiale, tout en exhortant l'Europe à résoudre ses problèmes.

Les chefs d’Etat et de gouvernement des principaux pays riches et émergents, réunis jusqu’à vendredi sur la Côte d’Azur, ont au moins reçu deux bonnes nouvelles: d’abord de la Banque centrale européenne (BCE), qui a baissé ses taux et égayé des marchés déprimés; puis d’Athènes, où un gouvernement d’union nationale pourrait voir le jour.

Face à la crise politique qui s'ajoute à la crise financière, l'opposition de droite grecque a appelé à la formation d'un gouvernement de transition pour «garantir» le plan de sauvetage, ce à quoi elle se refusait jusqu'à présent.

Mais un bras de fer est engagé sur le sort du Premier ministre Georges Papandréou, dont l’opposition réclame la démission.

Abandon du référundum

Ce dernier a même évoqué l'hypothèse d'un abandon du référendum controversé sur le plan anti-crise de la zone euro, dont l'annonce a plongé lundi l'Europe et les marchés dans le désarroi. «L'enjeu pour la Grèce est de mettre en oeuvre» le plan européen décidé la semaine dernière, a-t-il reconnu jeudi.

Cette annonce a été applaudie par les dirigeants du G20,