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Libération
de notre envoyé spécial à Cannes

Taxe sur les transactions financières: Sarkozy très content mais très flou

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Dans sa conférence de presse finale, le Président a affirmé son optimisme sur l'instauration d'une taxe au niveau européen l'année prochaine.
Nicolas Sarkozy lors de la conférence de presse de clôture du G20, le 4 novembre 2011. (© AFP Eric Feferberg)
publié le 4 novembre 2011 à 16h07
(mis à jour le 4 novembre 2011 à 22h52)

A l'entendre, on aurait dit que la fameuse taxe sur les transactions financières était déjà à l'œuvre. Dans sa dernière conférence de presse, en clôture du G20 de Cannes, Nicolas Sarkozy a multiplié les références à ce projet, auquel la France et l'Allemagne ont réussi à rallier quelques autres pays mais qui n'a pas fait l'unanimité.

«Au début, la France était absolument seule sur cette question, a rappelé le Président. Aujourd'hui, y sont favorables la Commission européenne, l'Allemagne, l'Espagne, l'Argentine, l'Union africaine, l'Ethiopie, l'Afrique du sud, le Brésil et le Secrétaire général des Nations Unies».

Sans aller jusqu'à approuver le principe d'une taxe, Barack Obama approuve le principe d'une «contribution» du secteur financier. Et dans son communiqué final, le G20 reconnaît «les initiatives prises dans certains de nos pays pour taxer le secteur financier à des fins diverses, dont une taxe sur les transactions financières entre autres pour soutenir le développement».

Chaudes négociations à venir

Très bien... sauf que le Président français n'a pas précisé sous quel forme, ni avec quel calendrier le petit groupe de pays volontaires travaillerait sur la question. Si tant est qu'un tel travail soit lancé prochainement. Le président ne s'est montré plus précis que sur le niveau européen de la discussion : là,