Google, Microsoft, Alibaba et maintenant Texas Pacific Group entre autres fonds d'investissement… Le bal des prétendants s'accélère autour de Yahoo!. Mis en vente par ses actionnaires financiers qui ont viré brutalement sa patronne Carol Bartz pour résultats insuffisants, le portail internet "number one" (700 millions de visiteurs uniques) suscite donc la convoitise des inévitables fonds vautours.
Le texan TPG Capital a signé un accord confidentiel pour avoir accès à la «data room», autrement dit aux comptes détaillés de Yahoo, en vue de prendre un gros ticket dans la société internet californienne, a révélé aujourd'hui le New York Times. D'autres fonds sont déjà sur les rangs comme KKR et Blackstone ou encore Providence Equity Partners (allié à Peter Chernin l'ancien numéro 2 de News Corps).
Les géants de l’Internet ne sont pas en reste: à commencer par Google, qui dispose d’un trésor de guerre de 42 milliards de dollars. Mais la star du Web risque d’être bloqué par les autorités anti-trusts eu égard à sa position déjà ultra-dominante dans la publicité en ligne: en 2008, la Federal Trade Commision (FTC) avait déjà bloqué un partenariat publicitaire entre les deux groupes. Filiale à 40 %, le portail chinois Alibaba de Jack Ma s’est lui aussi déclaré. Et pour cause: il vaut plus cher (32 milliards) que son actionnaire Yahoo! (19 milliards)!
Bras armé
Mais c’est Microsoft (allié au