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Libération

La Grèce et l'Italie mettent la zone euro sous tension

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publié le 7 novembre 2011 à 15h28

L’Europe a pressé lundi l’Italie et la Grèce de clarifier leurs intentions en matières de réformes et d’économies budgétaires alors que la crise de la dette menace dangereusement de s’étendre et que la France se démène pour ne pas être la prochaine victime.

La rencontre de l’Eurogroupe débutera à 17 heures à Bruxelles et sera suivie mardi matin par une rencontre des ministres des Finances de l’ensemble de l’Union européenne.

Ce rendez-vous devait au départ être consacré essentiellement aux modalités de renforcement du Fonds de secours de la zone euro aux pays en difficulté (FESF), un instrument essentiel dans la gestion de la crise de la dette. Mais les événements à Rome comme à Athènes ont pris le dessus.

Urgence

Préoccupée par l'aggravation de la crise, la Commission européenne a appelé lundi à «accélérer les travaux sur le renforcement de la capacité d'intervention du FESF», qui devaient au départ être finalisés d'ici fin novembre.

La zone euro avait décidé lors d’un sommet fin octobre de renforcer la capacité d’intervention de ce Fonds à 1.000 milliards d’euros en le transformant en mécanisme de garantie partielle des pertes éventuelles des investisseurs qui achèteront de la dette publique d’Etats en difficulté.

Objectif: endiguer la contagion de la crise de la dette, qui menace aujourd’hui directement l’Italie, troisième économie de la zone euro, après avoir emporté la Grèce, l’Irla