Le dirigeant de la droite grecque, Antonis Samaras, s’est engagé mardi à respecter l’accord européen des 26 et 27 octobre sur le deuxième plan d’aide à la Grèce, mais il a laissé entendre qu’il n’allait pas le signer.
«Il y a une dignité nationale. J'ai à plusieurs reprises indiqué que pour protéger l'économie grecque l'application des décisions du 26 octobre est inévitable. Personne ne doit douter de ce que je dis», a déclaré dans un bref communiqué Samaras, qui s'était rallié au plan européen, dimanche soir, et à la constitution d'un gouvernement de coalition en échange de la promesse d'élections anticipées et d'une démission de Georges Papandréou.
Le Premier ministre socialiste en partance, qui a participé à un conseil des ministres extraordinaire en début d’après-midi, a donné un élément d’explication pour comprendre les pressions croissantes de l’UE, celle-ci demandant aux socialistes et à la droite en Grèce qu’ils s’engagent par écrit à tenir les promesses d’économies budgétaires et de réformes avant tout versement de nouveaux prêts.
«L'incertitude provoquée par l'Italie nous oblige à avancer d'une façon plus rapide et plus efficace pour garantir les choses positives et les acquis de l'accord du 26 octobre», a dit Papandréou au cours du conseil des ministres.
La zone euro veut une confirmation écrite
La zone euro a mis lundi soir au pied du mur les socialistes et la droite en Grè