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Libération

Angela Merkel : «Le monde n'attend pas l'Europe»

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publié le 9 novembre 2011 à 13h44

L'Europe a besoin de plus que des «déclarations d'intention» pour résoudre la crise de la dette, a déclaré mercredi la chancelière Angela Merkel, alors que l'Italie et la Grèce continuaient de faire paniquer les marchés.

Sans nommer directement un pays, mais soulignant que l'«Europe était en crise», elle a appelé «à ne pas rester à des déclarations d'intention mais à agir», lors d'un discours prononcé devant des scientifiques réunis à Berlin.

Les marchés dégringolaient mercredi, malgré le départ annoncé du président du Conseil italien Silvio Berlusconi, les investisseurs voulant s'assurer que le prochain gouvernement italien respectera les promesses de rigueur et sera capable d'adopter des réformes ambitieuses.

Réformer les traités européens

Et l'exaspération montait en Grèce dans l'attente d'un accord des socialistes et de la droite sur le chef et la composition d'un gouvernement de coalition, freiné par des calculs de politique intérieure.

«L'Europe est en crise. C'est le temps de changer les choses. Le monde n'attend pas l'Europe», a-t-elle prévenu, après avoir rappelé combien la chute du Mur de Berlin, dont l'Allemagne fête le 22e anniversaire ce jour, avait rebattu les cartes politiques.

Réclamant plus de responsabilité au delà des frontières de chaque pays au sein de l'Europe, elle a martelé «les soucis espagnols sont les soucis allemands ou italiens».

Angela Merkel a également appelé à ne pas tarder à réformer les traités européens, ce qui est nécessaire dans